Amélie and Fallon express solidarity with the four anarchists on hunger strike (Mexico)

Via act for freedom now! et en français par non-fides:

Last Friday night huge graffiti appeared on the walls of the dining room of dormitory C in San Marta prison where we are being held kidnapped. The graffiti expresses our solidarity with anarchist comrades Abraham, Fernando, Mario and Carlos, who are on indefinite hunger strike.. Our fellow prisoners haven’t stopped commenting on the extremely visible composition since that day.

It’s a change from the “I love you” usually painted in the prison corridors! It has a confrontational aspect, making a break with daily passivity.

The objective was reached! It is a way to start discussion and create spaces for reflection inside the prison. This is one of the ways we have here inside to tackle social peace and pacification. From our perspective, there are many ways to fight back and take a position of rejecting authority.

The intention is not to claim anyone’s innocence, but to generate contexts of conflict and a break with the established order. Moreover, we are aware of the fact that the initiative of the comrades on hunger strike was hyped in the context of 2 October in the mass media, but we know that that was not the comrades’ intention, because we refuse to use the networks of the mass media, even less to talk about innocence.

In solidarity with the compas in hunger strike!

Neither guilty nor innocent

Women’s prison in Santa Marta

Vendredi dernier dans la nuit, un énorme graffiti est apparu sur le mur de la salle à manger du dortoir C de la prison de San Marta dans laquelle nous sommes séquestrées. Le graffiti exprime notre solidarité avec les compagnons anarchistes Abraham, Fernando, Mario et Carlos en grève de la faim indéfinie. Depuis ce vendredi, nos camarades prisonnières ne cessent de commenter l’œuvre bien visible.

Ça change des « je t’aime » peints habituellement dans les couloirs de la prison ! Il y a un caractère de confrontation, en rupture avec la passivité quotidienne.

L’objectif a été atteint ! C’est une manière de lancer le débat et ainsi créer des espaces de réflexion à l’intérieur de la prison. C’est une des façons que nous avons ici à l’intérieur pour attaquer la paix sociale et la pacification. Dans notre perspective, il y a de nombreuses manières de lutter et de prendre une position de refus de l’autorité.

L’intention n’est pas de réclamer l’innocence de qui que ce soit, mais bien de générer des contextes de conflit et de rupture avec l’ordre établi. De plus, nous savons que l’initiative des compagnons en grève de la faim a été médiatisée dans le contexte du 2 octobre dans les moyens de communication de masse, mais nous savons que ce n’est pas l’intention des compagnons, car nous refusons d’utiliser les réseaux des médias de masse, encore moins pour y exposer un discours d’innocence.

En solidarité avec les compas en grève de la faim !
Ni coupables, ni innocents

Prison pour femmes de Santa Marta